Djäysonne

Djäysonne est un jeune du Haut-Doubs qui a grandi entre les parkings de supermarché, les ronds-points décorés et les trajets matinaux vers le Collège Grenier en vélo-cargo.

Son prénom, orthographié façon internationale, est un drapeau social à lui tout seul : on le repère avant même qu’il ouvre la bouche pour dire « je vais en Suisse, mais c’est temporaire ».

Il porte la doudoune légère dès septembre, le bonnet quand il fait encore 12°, et la casquette plate quand il fait vraiment froid. Il a un oncle à l’usine, une tante à la fromagerie, et un pote « qui connaît quelqu’un à Vallorbe ».

Djäysonne est le produit d’un territoire où l’on négocie son essence, ses loyers et parfois sa morale à la frontière. Il parle vite, conduit vite, et publie des stories en 4G depuis la RN57, là où le réseau est encore honnête. Il rêve d’un salaire suisse, d’un appart chauffé, et d’une Golf 7 reprogrammée.

Dans l’univers de l’Ouest Républicain, Djäysonne incarne une génération à cheval entre le folklore local et la débrouille frontalière. Ni héros ni victime : juste un type du coin qui sait compter en euros et en francs suisses, selon la conversation.


Fiche technique

  • Nom alternatif : Djayson, Djaÿson, Jasonne
  • Statut narratif : Personnage principal
  • Première apparition : Voir
  • Rattachement narratif : Jeunesse haut-doubienne, folklore frontalier, rédaction OR, gaffes en tout genre
  • Citation :
    « Je vais en Suisse, mais c’est temporaire. Enfin… dès que j’ai le droit d’y bosser. »