đŸ§Ÿ Budget 2026 : le Haut-Doubs prĂȘt Ă  vendre le Doubs-du-Bas Ă  la Suisse

Depuis trois jours, Ă  Paris, la Commission des Finances s’écharpe autour du projet de loi de finances et son fameux budget 2026. Objectif officiel : « redresser les comptes publics ».

Traduction haut-doubienne : boucher le trou avec une rustine en gruyĂšre. Et pendant que la capitale dĂ©bat de milliards imaginaires, une proposition inattendue est arrivĂ©e du plateau : le Haut-Doubs serait prĂȘt Ă  cĂ©der le Doubs-du-Bas – et mĂȘme la SaĂŽne-du-Bas – Ă  la Suisse, afin de participer Ă  l’effort national.

Une idĂ©e qui a fait bondir plus d’un dĂ©puté  et rigoler tout le Haut-Doubs.

💰 Quand le bon sens prend l’accent du Haut-Doubs

Selon un document transmis symboliquement Ă  la Commission des Finances, l’opĂ©ration rapporterait environ 14 milliards de francs suisses (oui, francs, pas euros, question de confiance). Le texte, dĂ©posĂ© Ă  titre “expĂ©rimental”, Ă©voque une cession des communes situĂ©es dans le Doubs-du-Bas « afin d’assainir le budget de l’État tout en renforçant les liens transfrontaliers », ainsi que d’autres territoires subalternes.

Dans le dĂ©tail, la ConfĂ©dĂ©ration helvĂ©tique rĂ©cupĂ©rerait la SaĂŽne-du-Bas, la plaine, quelques autoroutes, et les radars automatiques. En Ă©change, la France garderait le Haut-Doubs, jugĂ© “non dĂ©localisable” car “gĂ©ographiquement inexportable, moralement incorruptible et trop enneigĂ© pour ĂȘtre rentable”.

Et pour Ă©viter tout risque d’enclavement, le texte prĂ©cise que le Haut-Doubs conserverait une bande stratĂ©gique de terrain le long des axes menant aux autoroutes A36 et A39 et la LGV entre Frasne et Paris. Une “zone d’accĂšs souveraine”, large de 400 mĂštres, oĂč seuls les vĂ©hicules de plus de 25 cm de garde au sol auraient le droit de circuler, histoire de rester cohĂ©rents.

À Morteau, un cafetier commente :

« On les vend s’ils veulent, mais qu’ils gardent les frontaliers ! »

🧊 En sĂ©ance, ça chauffe

En commission, les rĂ©actions ont Ă©tĂ© aussi glaciales qu’une bise Ă  la Vrine. Un dĂ©putĂ© jurassien a immĂ©diatement rĂ©pliquĂ© :

« Et pourquoi pas nous ? On a déjà des Suisses dans nos caves à comté ! »

Le ministre dĂ©lĂ©guĂ© au Budget, en revanche, a pris la proposition « avec le sĂ©rieux qu’elle mĂ©rite » — c’est-Ă -dire en riant nerveusement, tout en cherchant sur Google Maps oĂč se situe Pontarlier.

Pendant ce temps, sur les bancs de l’AssemblĂ©e, certains Ă©lus se sont pris au jeu. Un amendement fictif prĂ©voirait mĂȘme une extension du territoire helvĂ©tique jusqu’à la frontiĂšre des biĂšres artisanales. On Ă©voque aussi la crĂ©ation d’une “Zone Franche Franche-Comtoise”, oĂč les habitants paieraient leurs impĂŽts en tomme et leurs amendes en litres de Pontarlier.

đŸ¶ Et dans le Haut-Doubs, on s’organise dĂ©jĂ 

À Pontarlier, GĂ©rard Poncet, moustache frĂ©missante et casquette MHDGA vissĂ©e sur la tĂȘte, se dit favorable :

« Qu’on nous rattache Ă  la Suisse, je veux bien. Mais Ă  condition qu’ils nous filent les raclettes, pas les impĂŽts. Et qu’on garde le CAP en National 3, pas en Super League ! »

Le Haut-Doubs propose de cĂ©der le Doubs-du-Bas et la SaĂŽne-du-Bas Ă  la Suisse pour aider au budget 2026, tout en gardant un couloir d’accĂšs vers les autoroutes

Selon une enquĂȘte express menĂ©e par L’Ouest RĂ©publicain (au comptoir, comme toujours), 72 % des Doubistes jugent l’idĂ©e « plus crĂ©dible que les promesses budgĂ©taires ». 18 % estiment que « ça changerait rien, de toute façon on paie dĂ©jĂ  tout en francs ». Et les 10 % restants « attendent de voir si on garde la raclette au lait cru ».

🧠 Une folie budgĂ©taire
 mais pas la plus grande

Les Ă©conomistes interrogĂ©s s’accordent : le projet de loi de finances 2026 frĂŽle la science-fiction. Entre les taxes vertes, les exonĂ©rations floues et les dĂ©bats Ă  rallonge, la cession du Doubs-du-Bas apparaĂźt presque comme une option raisonnable.

Un membre de la Commission résume :

« On a dĂ©battu trois heures pour savoir s’il fallait augmenter de 0,3 % la taxe sur les trottinettes Ă©lectriques. Alors vendre la SaĂŽne-du-Bas, franchement, c’est du concret. »

Dans les travĂ©es, certains redoutent un prĂ©cĂ©dent : d’autres rĂ©gions pourraient vouloir se sĂ©parer de leurs zones “faiblement contributrices”. On Ă©voque dĂ©jĂ  le Morvan mis en location longue durĂ©e, ou l’ArdĂšche troquĂ©e contre un bon d’essence.

🇹🇭 Une frontiĂšre plus fine que le fil du ComtĂ©

À Berne, la ConfĂ©dĂ©ration n’a Ă©videmment Ă©mis aucun commentaire officiel, mais une source diplomatique aurait glissĂ© :

« On est preneurs si ça inclut les recettes du Comté, Lou Jeanmonnot et Oscar Lombardot. »

Autant dire que dans le Haut-Doubs, on se prĂ©pare Ă  toutes les hypothĂšses. Les panneaux “Bienvenue en France” pourraient ĂȘtre remplacĂ©s par des “GrĂŒezi mitenand” d’ici la fin de l’hiver, juste Ă  temps pour la saison de ski.

Et si la Commission finit par rejeter la proposition ? Pas grave, répond un maire du plateau :

« On la déposera à Bruxelles. Ou sur Leboncoin. »

Le Haut-Doubs propose de cĂ©der le Doubs-du-Bas et la SaĂŽne-du-Bas Ă  la Suisse pour aider au budget 2026, tout en gardant un couloir d’accĂšs vers les autoroutes
Communiqué du MHDGA

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