🍸 Pontarlier-Anis #1 : Le meilleur pastis serait normand ? Le Haut-Doubs riposte sec, comme un hiver à Mouthe ❄️

Il paraît — on vous jure qu’on n’invente rien — que le « meilleur pastis du monde » en 2025 viendrait de… Normandie 😳. Oui, vous avez bien lu, pas de Pontarlier-Anis sur la première marche du podium. Pas non plus de breuvage de Marseille, ni de Toulon, pas même de Brignoles. Non : de Colombelles, dans le Calvados, pays du cidre tiède, des parapluies percés et des mouettes narquoises.

De quoi déclencher un incident diplomatique au comptoir. Ou pire : une guerre interrégionale 💣.

Le Haut-Doubs, fidèle à sa ligne de défense gustative depuis 1921, ne pouvait évidemment pas laisser passer ça 😠. Car ici, entre le col de la République et le ravin du Larmont, on ne boit pas du pastis, Madame. On boit du Pontarlier-Anis. Et avec ça, on ne plaisante pas 🍶.

🍏 Une perfidie normande à l’anis

Tout est parti d’un classement international (les World Drink Awards, organisés à Londres, c’est dire s’ils connaissent le vrai pastis 😒), qui a osé sacrer une distillerie normande, « C’est Nous », pour son breuvage anisé à base de… pomme 😬.

Le concept : remplacer les racines méditerranéennes par de l’eau-de-vie de cidre, saupoudrer d’un peu de fenouil, d’anis, et hop, ni vu ni connu, on embrouille le jury 🎩. Le tout pour 32 € la bouteille, et un marketing bien huilé.

Résultat : la presse s’emballe 🗞️, les Marseillais s’étranglent 🧄, les Normands sabrent leur Calvados 🥂, et à Pontarlier, on ressert un verre en silence, avec ce regard digne qu’ont les hommes qui savent 😌.

🧊 Le Pontarlier, lui, n’a jamais quémandé de trophée

Il est là, droit dans ses verres, depuis 1921 📆. Il a connu la prohibition de l’absinthe, la reconstruction, les froids de 1956 et même la Fête du Biathlon. Il n’a jamais eu besoin de caramel, de sucre ou de jury londonien. Son crédo ? L’anis vert. Point. 🌿

La Distillerie Guy, dernier bastion d’une tradition vivante 🏰, en produit plusieurs variantes :

• Le Ponsec, sec comme une remarque de Gisèle au marché 🧓
• Le Pontarlier à l’ancienne, qui se boit comme on signerait un traité de paix 🕊️
• Le classique 40°, à servir frais avec de l’eau de Mouthe (filtrée par la tourbe, bien sûr) 🚰

Le tout sans édulcorant, sans slogans ridicules et sans tentative de séduction des influenceurs TikTok 🙄.

🥊 Pastis normand ou Pontarlier-Anis : y a pas photo

On comprend que certains préfèrent la pomme au caractère, le sucre à l’héritage, et la Normandie au Haut-Doubs. Mais dans le pays du froid, du bois et des moteurs diesel increvables 🛻, on a choisi notre camp.

💬 “Le Pont, c’est pas de la boisson, c’est un acte de foi”

C’est Gérard Poncet, retraité de la DDE et buveur du lundi au dimanche (uniquement à midi ⏰), qui le dit :

« Le Pont, c’est pas fait pour les p’tits cocktails de plage avec une rondelle de citron 🍋. C’est fait pour survivre à une nuit sans chauffage à Entre Roches. »

Et il sait de quoi il parle. À Morteau, à Frasne, à Jougne, le Pontarlier se transmet comme une recette de vin chaud 🔥 ou une chaîne de neige. Le boire, c’est honorer ses aînés. Le mépriser, c’est mériter l’exil à Besançon 🏃‍♂️.

🎯 Une conclusion sobre (comme un Doubien après le troisième verre)

Alors oui, le pastis normand existe. C’est peut-être un bon produit. Peut-être même le meilleur du monde, si l’on en croit les Londoniens 👑 et les fiches de dégustation. Mais dans le Haut-Doubs, on n’a pas attendu les concours pour se faire un avis 🧠. On n’a pas besoin de médaille, ni de storytelling. On a le Pont, et c’est tout 💪.

Et comme le dit si bien Lou Jeanmonnot en préparant ses Jeux 🏅 :

« Je pars avec une bouteille de Pontarlier. Si je tire droit, c’est que j’en ai pas trop bu. Si je tire dans le mur, c’est que j’en avais besoin. »

Voilà. Que les Normands gardent leurs pommes 🍏. Nous, on a l’anis 🌿. Et l’honneur 🏔️.

📬 Vous êtes Pontissalien ? Vous buvez du Pontarlier-Anis, ou tout bonnement du Pont ? Vous trouvez ça scandaleux aussi ? A vos commentaires et anecdotes anisés 💌