Territoires floconneux, ambitions océaniques. Le Haut-Doubs, jadis cantonné à la traite des vaches montbéliardes et à la navigation hasardeuse sur le Doubs par -17°C, entre dans la géopolitique mondiale par la grande porte : celle d’un porte-avions flambant neuf, le Pontarlier, déployé ce matin à quelques encablures du détroit d’Ormuz, à proximité de l’Iran et d’Israël.
Alors que la communauté internationale retient son souffle devant l’escalade militaire entre Israël et l’Iran, le Haut-Doubs – entité territoriale à compétence variable – a pris les devants. “On a marre de rester cantonnés à la météo. Oui, il fait froid à Mouthe, et alors ? Nous aussi, on peut projeter de la puissance”, a déclaré le général-major Ferdinand Chapatte, chef d’état-major des Forces Haut-Doubiennes.
Une force militaire “froide mais efficace”
Composée d’un corps expéditionnaire baptisé “Compagnie Thermique”, la force comprend :
- 300 chasseurs alpins recyclés de la brigade de Valdahon, rompus aux combats en sandales sur neige,
- un escadron de chars chenillés sur skis, pour “s’adapter au relief iranien qui pourrait, avec un peu de bonne volonté, rappeler les hauteurs du Mont d’Or”,
- et surtout, le fleuron naval du Haut-Doubs : le Pontarlier, navire-aéroport réfrigéré, équipé d’un système de refroidissement actif en plein désert, afin de maintenir les fromages d’état-major à température constante.
“Nous n’avons pas de mer, mais beaucoup d’imagination”, rappelle fièrement le contre-amiral (giscardien) Éric-Daniel Gratin, qui a pris la barre du navire depuis le lac Saint-Point. “Le passage entre les écluses de Port-Titi et la Méditerranée n’a pas été de tout repos, mais ça valait le coup.”

(© Service audiovisuel des Forces Haut-Doubiennes)
La diplomatie du Comté
À quoi sert cette initiative ? “Il ne s’agit pas de prendre parti”, tente de nuancer le préfet spécial aux opérations d’outre-Finage, Marcel Racleux. “Mais plutôt de proposer une médiation fermement encadrée, dans l’esprit du fromage qui lie plutôt que du couteau qui tranche.”
Le Haut-Doubs entend ainsi incarner une “troisième voie”, entre sédition et soumission : celle d’un territoire qui refuse le conflit, mais refuse encore plus de ne pas y participer.
L’armée doubienne entend projeter ses troupes avec une doctrine claire : occuper le terrain avant les autres, mais avec politesse. “On arrive toujours avec un plateau de morbier. Et parfois, ça suffit à désamorcer une tension diplomatique”, assure le commandant Droz-Barbet, spécialiste du dialogue interethnique et des fondues sans frontière.
Le passage entre les écluses de Port-Titi et la Méditerranée n’a pas été de tout repos, mais ça valait le coup.
Contre-amiral Éric-Daniel Gratin, « pacha » du « Pontarlier »
Réactions internationales et régionales
Du côté des instances globales, l’incrédulité domine. “On croyait à une blague”, a lâché un diplomate suisse en riant dans sa soupe de pois. L’ONU, quant à elle, reste prudente : “Tant qu’ils n’installent pas un sauna mobile à Bushehr, on les laisse circuler.”
Plus près de chez nous, les habitants du Haut-Doubs oscillent entre fierté et circonspection. “Je suis content que mon fils soit mobilisé, mais j’aurais préféré qu’il reste faire du bois”, explique Mme Grangette de Mouthe. À l’inverse, certains jeunes saluent l’initiative : “Enfin un service civique utile : aller là-bas et faire griller des saucisses à côté de missiles hypersoniques, c’est du vrai engagement.”
Et après ?
L’avenir reste flou. La mission “Délit d’ingérence tempérée” pourrait durer entre deux semaines et trois siècles, selon l’évolution du conflit. En attendant, les troupes du Haut-Doubs s’entraînent à installer un télésiège diplomatique entre Qom et Kerman, pour “favoriser le dialogue d’altitude”.
Le monde tremble, mais le Haut-Doubs avance. À pas feutrés, mais en bottes de ski.
Félicitations depuis Air Force One
En vol pour Washington à bord d’Air Force One, au retour d’un G7 agité tenu à Reykjavik, le président Donald Trump a brièvement commenté le déploiement des troupes doubiennes :
“Frankly, I didn’t know what the hell Haut-Doubs was. But they have a ship, a big one. Tremendous. Called Pontarlier or something French—very classy. I like that. It’s cold, it’s tough, I love it.”1
Entouré de ses conseillers stratégiques, le président a poursuivi :
“If I had to pick allies, I’d pick guys who ski with rifles and eat cheese that smells like victory. These people mean business. Great people. Not like those NATO freeloaders.”2

Le Pentagone n’a pas souhaité commenter officiellement, mais selon certaines sources, une coopération logistique discrète aurait été envisagée, notamment autour du partage de fondues en milieu semi-aride.
- « Franchement, je ne savais absolument pas ce qu’était le Haut-Doubs. Mais ils ont un navire, un gros. Énorme. Appelé Pontarlier ou un truc français — très classe. J’aime ça. Il fait froid, c’est dur, j’adore. » ↩︎
- « Si je devais choisir des alliés, je prendrais des types qui skient avec des fusils et mangent du fromage qui sent la victoire. Ces gens-là sont sérieux. Des gens formidables. Pas comme ces profiteurs de l’OTAN. » ↩︎