👁️‍🗨️Surveillance citoyenne : le folklore du Haut-Doubs comme nouvel outil sensationnel

Par Djäysonne, notre stagiaire, actuellement en infiltration au bal de Noël de Gilley

Une bourrée, deux regards, trois rapports

À l’heure où la sécurité devient une priorité nationale, certaines communes du Haut-Doubs ont opté pour une solution innovante et… inattendue : le folklore. Fini les caméras, place aux cloches, sabots et violons. Chaque pas de danse est désormais une donnée, chaque accordéon une antenne.

Folklore du Haut-Doubs : nouvel outil sensationnel de surveillance citoyenne ?

À Gilley, la mairie a officiellement intégré les bals folks au plan local de sécurité participative. Djäysonne, notre stagiaire, y a été envoyé en immersion. « Je me suis fait inviter à une contredanse par une retraitée du Cantal déguisée en vache Montbéliarde. Elle m’a posé des questions sur mon adresse IP. »

Il n’était pas prêt à cette méthode de surveillance citoyenne, Djäysonne, lui qui donne toutes ses données à Meta en cliquant « j’accepte » sur tous les cookies.

La méthode est simple : on organise un bal, on distribue des galettes à la saucisse de Morteau, et on observe. Qui parle à qui ? Qui évite qui ? Qui connaît les pas de la polka de Pontarlier ? Les informations remontent via un mystérieux « Comité des Traditions en Vigilance ». On parle de comptes-rendus transmis au sous-préfet de Pontarlier par pigeon voyageur masqué.

Les associations culturelles sont partagées. Certaines voient là une occasion unique de faire revivre les traditions locales, tandis que d’autres dénoncent une instrumentalisation douteuse du patrimoine. L’orchestre local “Les Sonneurs Frontalier·es” a même annulé sa tournée d’hiver pour protester.

« On ne veut pas que notre valse serve à fliquer nos voisins, la surveillance citoyenne est une dictature qui ne dit pas son nom ! Macron démission ! », explique la violoniste du groupe, en larmes, devant une banderole « Libérez les bourrées ! » déployée sur la place de la mairie de Morteau.

Des sabots connectés pour le bien commun

Dans certaines zones tests comme Mouthe ou Les Hôpitaux-Vieux, les danseurs portent même des sabots connectés (fabriqués à Frasne) capables de détecter les irrégularités de rythme — un indicateur fiable, selon les autorités locales, du degré de subversion politique latent.

Un élu de Métabief témoigne sous couvert d’anonymat : « Une personne qui ne sait pas suivre une valse peut difficilement suivre une consigne de confinement. » Depuis, le port du sabot connecté est recommandé pour toute manifestation publique non déclarée de plus de huit danseurs.

Le programme de surveillance citoyenne s’étend désormais aux écoles. À Jougne, les enfants apprennent la polka et le pas de la morvandelle dès le CP, avec un suivi comportemental basé sur le volume de clochettes activées. Un dispositif baptisé « Tradimètre », piloté depuis un poste informatique situé sous le clocher de Chapelle-des-Bois.

Mais certains habitants se rebellent : des bals clandestins, appelés « folks subversifs », se multiplient dans les granges de la vallée de la Loue. On y danse sans surveillance, parfois même en chaussettes. Les sabots sont laissés à l’entrée, sous une pancarte « ICI ON SWINGUE LIBRE ».

Ce modèle a déjà suscité des débats en région. Un collectif baptisé “Liberté pour les Jigs” milite pour le droit de danser sans surveillance. « On veut bien faire la scottish, mais pas sous écoute ! », peut-on lire sur leur tract imprimé en typo Franche-Comté.

Folklore du Haut-Doubs : nouvel outil sensationnel de surveillance citoyenne ?

Vous avez dit « surveillance citoyenne » ?

Mais les communes du Haut-Doubs restent fières. Une source proche de la mairie de Chapelle-des-Bois parle même d’étendre le programme aux soirées raclette intercommunales. La préfecture, elle, étudie la faisabilité d’un label “Bal sécurisé” pour les festivals alpins.

Bref, en matière de surveillance citoyenne, faites vos propres recherches : nous sachons !

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