đŸ‡«đŸ‡· Officiel : Michel Barnier Premier ministre : la France mise sur le retour du vinyle

Palais de l’ÉlysĂ©e (Paris VIIIĂšme) – Dans la catĂ©gorie “les retours qu’on n’attendait plus”, Michel Barnier vient d’ĂȘtre nommĂ© Premier ministre. Oui, vous avez bien lu. Non, ce n’est pas un poisson d’avril, mĂȘme si ça y ressemble. AprĂšs des annĂ©es Ă  nĂ©gocier les virgules du Brexit, Barnier revient sur le devant de la scĂšne politique française.

Analyse de cette nomination relevĂ©e par DjĂ€ysonne en cours de journĂ©e ce jeudi, lui qui suit dĂ©sespĂ©rĂ©ment les chaĂźnes d’info en continu en continu, sans manger ni dormir depuis lundi. Il en a mĂȘme ratĂ© sa rentrĂ©e en redoublement de 6Ăšme.

On vous voit venir : “Mais qui avait demandĂ© ça ?”. Bonne question. Toujours est-il que Michel Barnier, l’homme que mĂȘme Bruxelles avait fini par trouver trop carrĂ©, est dĂ©sormais Ă  Matignon. Autant dire que ça va swinguer… Ă  la vitesse d’un menu Excel.

Michel Barnier : l’homme, le mythe, le classeur

Pour ceux qui l’auraient oubliĂ© (et on vous comprend), Michel Barnier, c’est un peu le retour du vinyle dans la politique. Ça craque un peu, c’est vintage, mais on dit que c’est authentique. DĂ©putĂ© en 1978, ministre au siĂšcle dernier et surtout nĂ©gociateur en chef du Brexit, il a passĂ© ces derniĂšres annĂ©es Ă  expliquer aux Britanniques pourquoi partir c’est bien, mais pas trop vite quand mĂȘme. À force de jongler avec les rĂ©glementations douaniĂšres, il a appris Ă  parler le jargon administratif avec un accent impeccable. On ne sait pas s’il aime la paperasse, mais elle, elle l’aime sĂ»rement.

Un choix qui fleure bon la nostalgie

Et pourquoi donc nommer Michel Barnier ? Parce que c’était lui ou le fantĂŽme de Raymond Barre, probablement. À l’heure oĂč la France vacille entre inflation galopante, crise Ă©cologique et tensions sociales, on s’est dit que ce serait une bonne idĂ©e de confier les clĂ©s du camion Ă  quelqu’un qui connaĂźt le code de la route, version 1982.

pas michel barnier

Entre deux coups de volant, Barnier saura sans doute vous expliquer que “c’était mieux avant”. Et le voilĂ  propulsĂ© Ă  Matignon, prĂȘt Ă  dĂ©gainer son carnet de contacts europĂ©ens pour rĂ©gler les affaires courantes avec une diplomatie digne d’un dĂźner mondain chez les Tuileries.

Les défis : bienvenue à la foire du trÎne

Soyons honnĂȘtes, Michel Barnier hĂ©rite d’un joli panier de crabes. L’inflation ? “Mais que voulez-vous, ce sont les alĂ©as du marchĂ©.” Le climat ? “Eh bien, il faut une feuille de route, un plan d’action et, surtout, ne pas se prĂ©cipiter.” La rĂ©forme des retraites ? “Un dialogue social est impĂ©ratif”, traduisez : “on va encore tergiverser pendant un an ou deux”.

Bref, ne vous attendez pas Ă  des dĂ©cisions fulgurantes, mais plutĂŽt Ă  des rĂ©unions interminables oĂč chacun prend soigneusement des notes sans jamais vraiment savoir pourquoi.

À Matignon, Barnier, c’est la promesse de compromis… surtout avec lui-mĂȘme.

Analyse de la Rédaction

Il est du genre Ă  penser que tant qu’on ne fait rien de trop radical, tout ira bien. De la prudence Ă  l’état pur, comme une playlist de jazz d’ascenseur qui tourne en boucle. On est loin des grandes envolĂ©es rĂ©volutionnaires, mais hĂ©, parfois il faut savoir savourer l’art de ne rien bousculer.

L’Europe, ce grand amour

Ne nous leurrons pas, si Michel Barnier est lĂ , c’est parce qu’il fait rĂȘver ceux qui pensent encore que l’Europe va nous sauver de tous nos maux. L’homme est une sorte de traducteur automatique entre Paris et Bruxelles, capable de faire passer un audit fiscal pour une dĂ©claration d’amour.

Mais Ă  force de jongler avec les normes europĂ©ennes et les rĂšglements douaniers, Barnier a peut-ĂȘtre oubliĂ© ce qui fait vibrer le cƓur des Français : un peu moins de paperasse, un peu plus de panache.

Allez Michel, envoie-nous un coup de théùtre, on a besoin de rĂȘver !

Un mandat pour combler les vides… d’air

Alors, que va-t-il se passer maintenant ? Eh bien, probablement pas grand-chose. À Matignon, on s’attend Ă  une gestion millimĂ©trĂ©e des affaires courantes, des communiquĂ©s bien pensĂ©s, et surtout, des rĂ©unions pour prĂ©parer d’autres rĂ©unions.

Les rĂ©formes attendront bien un peu, n’est-ce pas ? AprĂšs tout, l’important, c’est d’abord de rassurer. Et Barnier, il rassure.

C’est un peu comme un plaid en hiver : ça ne rĂ©sout pas vos problĂšmes de chauffage, mais ça vous rĂ©conforte.

En somme, Michel Barnier, c’est le choix du “mais oui, pourquoi pas ?”. Le genre de Premier ministre qu’on pourrait mettre en fond d’écran sans risquer de trop attirer l’attention. Ni rĂ©volutionnaire, ni flamboyant, il avance Ă  petits pas, un Ɠil sur Bruxelles et l’autre sur l’horloge. La France aurait peut-ĂȘtre voulu un peu plus de rock’n’roll, mais elle se retrouve avec un bon vieux slow des annĂ©es 80.

Bienvenue Ă  Matignon, Michel. Servez-nous une tasse de thĂ©, et n’oubliez pas, les petits fours ne se nĂ©gocient pas.

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