Pontarlier – Au soir des élections législatives en France, quel ne fut pas l’embarras de Patrick Genre, maire de la ville de Pontarlier.
En effet, alors que les tractations commencent seulement pour des accords parlementaires et la constitution d’un gouvernement, l’élu (divers droite) pontissalien se demande par quel camp il sera appelé aux responsabilités.
« Je ne sais pas quel groupe va m’appeler pour le Ministère de l’Immigration. Quoi qu’il en soit, la Ville et la Comcom du Grand Pontarlier sont prêtes.
Je suis prêt à fermer définitivement la N57 vers et depuis la Suisse si c’est le RN. Dans le cas contraire, je la fermerai avec des travaux pour que les routiers puissent continuer à démolir le pont des Rosiers.
Si le NFP m’appelle, les frontaliers devront aller travailler en vélo. Audi et BMW travaillent d’ailleurs ensemble à un prototype : le frontabike.
Modèle qui devrait être produit par nos amis Allemands, à Stuttgart ou Münich, berceaux de ces marques. Qu’ils brûlent du gaz et du charbon pour produire ce vélo n’est pas mon problème : la France n’augmente pas son impact sur le dérèglement climatique comme cela. »
Patrick Genre en pleine incertitude
Propos recueillis par l’Ouest Républicain à la mairie de Pontarlier dimanche 7 juillet.
Illustration : le 81ème camion en 53 jours démolissant le Pont des Rosiers, 5 juillet 2024. Photo Facebook Pont des Rosiers – Haut-Doubs
Dans le doute, et pour ne mécontenter personne, philosophie à la mode du « en même temps oblige, il a décidé d’illuminer la célèbre Porte Saint-Pierre aux couleurs des 3 forces arrivées en tête ce dimanche : NFP, ENS et RN.